Le coût carbone de la déforestation

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Un article paru le 19 juin dans Nature Communication étudie les effets sur l’environnement de l’extension des superficies consacrées à l’huile de palme. On le sait l’accroissement de la production de cet oléagineux s’obtient essentiellement par la conversion des forêts tropicales en plantations de palmiers à huile. Or, la conversion d’un hectare équivaut à la perte de 174 tonnes de carbone stocké dans le sol qui se répand dans l’atmosphère sous forme de CO2.  Cela équivaut aux émissions de gaz à effet de serre d’un vol Genève-New York transportant 530 passagers.  Pire, suite à la récolte, la biomasse qui retourne au sol pour nourrir les organismes vivants est inférieure de 90% à celle des arbres tropicaux. Les effets négatifs peuvent être réduits si le bois des arbres arrachés est consacré à la construction ou si les sous-produits de la production d’huile sont utilisés comme fertilisants. A plus long terme, la solution serait d’éviter la déforestation en encourageant la plantation de palmiers à huile dans des prairies ou des savanes de pays tels que la Colombie.

Source : Ecole Polytechnique de Lausanne

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