Qu’est-ce qui serait plus bénéfique aux cultures agricoles : un écosystème avec un faible nombre d’espèces pollinisatrices mais largement dominantes ou bien un écosystème avec une plus grande richesse en espèces sans qu’aucune d’entre elles soit dominante ? Vaut-il mieux utiliser un contrôle biologique des ravageurs ou des pesticides chimiques ? Ils sont 98 chercheurs provenant de 79 laboratoires à s’être penchés sur ces deux questions en décortiquant les résultats 89 études menées dans le monde entier. Leurs réponses sont sans équivoque et consensuelles : Nous avons trouvé une claire évidence que la richesse des organismes d’un écosystème influence positivement les services qu’il peut fournir. » Enfin, l’utilisation des pesticides a un coût élevé tout en nuisant aux insectes pollinisateurs ; l’accroissement des rendements que génère le recours aux pesticides ne compense pas leur coût. Voilà des conclusions qui raviront les partisans de l’agroécologie.
Source : le figaro.fr
