Biotech seeds and farmers’ seeds in Africa: the diversification route

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GMOs, the newcomers

With over 3 million hectares of GM crops in 2018, Africa contains less than 2% of GM crops in the world. Apart from South Africa and Sudan, ten countries – Cameroon, Ethiopia, Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique, Nigeria, Uganda, Eswatini (formerly Swaziland) and Tanzania – are carrying out research and tests into biotech crops, with fourteen indicators covering twelve crops currently in development[1].

The Kingdom of Eswatini has started to grow IR (Bt) cotton commercially, with an initial launch of 250 hectares, making it the third African country to plant biotech crops.

Uganda is currently carrying out a series of GMO trials in National Agricultural Research Organization (NARO) centres. These GM plants are designed to be resistant to two cassava diseases whose spread cannot be contained by pesticides: brown streak virus disease, which destroys the edible roots, and mosaic virus disease, which can impede the growth of plants or even kill them. Ongoing trials are also examining a vitamin-A fortified banana and drought-resistant maize designed for the semi-arid Karamoja region, in the north-east of Uganda.

In Nigeria, the authorities approved the introduction of GM cotton in 2017. The country was also the first in the world to approve biotech cowpea farming, adding another crop to the worldwide GMO basket. This development was important because cowpea constitutes one of the main sources of protein for people with low incomes in rural and urban areas. The advantage of this variety is that it requires fewer pesticides (two sprays instead of eight) to protect it from, in particular, the Maruca vitrata pod borer, one of the most destructive insect pests for cowpeas, which can cause losses in yield of up to 80%. The PBR cowpea variety has increased crop yields by 15 to 20% during moderate Maruca infestations and by more than 100% in the event of severe infestations, given standard farming practices. This new variety represents one million of the 3.8 million hectares of cowpea currently being grown. The Nigeria Agricultural Quarantine Service (NAQS) has also supported initial herbicide-tolerant soybean trials. The Virus Resistant Cassava for Africa (VIRCA Plus) project is in trial phase. As there are a great many varieties, applying the technology is complex, and approval is needed for each one. Furthermore, crops such as bio-fortified sorghum are at different trial stages.

Rice has become a priority crop with strategic importance for food security in most African countries, where consumption continues to increase at a rate of 6 to 12%, which is higher than the rate of increase in production (3.4%), leading to a rice deficit of over 12 million tons a year. Biotic and abiotic constraints are the main factors contributing to low productivity. Most of these pressures are connected to the depletion and imbalance of soil nutrients (salinity, nutrient deficiencies and toxins) and availability of water (drought and excess water) given levels of rainfall in Africa. Furthermore, salinity in the rice production system in Africa is seriously exacerbated by the use of large quantities of irrigation water in lowland rice due to poor farming practices on the part of farmers, involving the use of brackish groundwater. In Ghana, scientists are carrying out trials of NEWEST (nitrogen-use and water-use efficient and salt tolerant) rice, designed to limit the use of nitrogen fertilisers and to grow in salty soils, while offering a good yield. Field tests in confined conditions showed that yields for NEWEST rice were 14 to 25% greater than traditional varieties.

[1] Source: International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications.

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Semences biotech et semences paysannes en Afrique : l’option de la diversification
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Semences biotech et semences paysannes en Afrique : l’option de la diversification

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OGM, les nouveaux venus

Avec un total de plus de 3 millions d’hectares en 2018, l’Afrique ne représente moins de 2 % des superficies de plantations GM du monde. Outre l'Afrique du Sud et le Soudan, dix pays – Cameroun, Éthiopie, Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique, Nigeria, Ouganda, Eswatini (ex-Swaziland) et Tanzanie – conduisent des recherches et procèdent à des expérimentations sur les cultures biotechnologiques, avec 14 caractères sur 12 espèces en cours de développement[4].

Le royaume d'Eswatini a commencé la plantation commerciale de coton IR (Bt) sur un premier lancement de 250 hectares, ce qui en fait le troisième pays africain à planter des cultures biotechnologiques.

L’Ouganda mène actuellement une série d’essais sur des OGM dans les centres de la National Agricultural Research Organization (NARO). Ces plantes GM sont conçues pour résister à deux maladies du manioc dont la propagation ne peut pas être contrôlée par des pesticides : le virus de striure brune, qui détruit les racines comestibles, et la maladie de la mosaïque qui peut retarder la croissance des plantes ou même les tuer. Les essais en cours concernent aussi une banane enrichie en vitamine A et un maïs résistant aux sécheresses conçu pour la région semi-aride du Karamoja, au nord-est de l’Ouganda.

Au Nigeria, les autorités ont approuvé l’introduction du coton GM en 2017. Le pays a surtout été le premier pays au monde à approuver la culture du niébé biotechnologique, ajoutant ainsi une nouvelle culture au panier mondial des OGM. L’affaire est importante car le niébé constitue l’une des principales sources de protéines pour les personnes à faible revenu dans les centres ruraux et urbains. L'avantage de cette variété relève d’une diminution de l’utilisation de pesticides (deux pulvérisations au lieu de huit) pour lutter notamment contre un lépidoptère foreur des gousses (Maruca vitrata), l'un des insectes les plus ravageurs du niébé qui cause jusqu'à 80 % de pertes de rendement. La variété PBR-niébé a augmenté les rendements céréaliers de 15 à 20 % en cas d'infestation modérée de Maruca et de plus de 100 % en cas d'infestation sévère et de pratiques agronomiques normales des agriculteurs. Cette nouvelle variété de niébé est cultivée sur un million d’hectares sur les 3,8 millions d’hectares de niébés plantés. Le Nigeria Agricultural Quarantine Service (NAQS) a également encadré les premiers essais de soja tolérant aux herbicides. Le manioc résistant aux virus et amélioré sur le plan nutritionnel (projet Virus Resistant Cassava for Africa-VIRCA Plus) est quant à lui en cours d’expérimentation. Comme il existe de très nombreuses variétés, l’application de la technologie est complexe et l’homologation est nécessaire pour chacune d’elles. Par ailleurs, des cultures comme le sorgho bio-fortifié sont à différents stades d’essais.

Le riz est devenu une culture prioritaire d'importance stratégique pour la sécurité alimentaire dans la plupart des pays africains où la consommation continue d'augmenter à un taux de 6-12 %, ce qui est supérieur au taux d'augmentation de la production (3,4 %) conduisant à un déficit en riz de plus de 12 millions de tonnes chaque année. Les contraintes biotiques et abiotiques sont les principaux facteurs responsables de la faible productivité. La plupart de ces stress sont associés à l'épuisement et aux déséquilibres des éléments nutritifs du sol (salinité, carences en éléments nutritifs et toxicités) et à la disponibilité de l'eau (sécheresse et excès d'eau) dans des conditions pluviales qui prévalent en Afrique. En outre, la salinité dans le système de production de riz en Afrique est sérieusement aggravée par l'utilisation de grandes quantités d'eau d'irrigation dans le riz de plaine, de mauvaises pratiques culturales des agriculteurs impliquant l'utilisation d'eau souterraine saumâtre. Au Ghana, les scientifiques effectuent des essais de riz NEWEST (nitrogen-use and water-use efficient and salt tolerant), conçu de manière à limiter l’usage d'engrais azotés et à croître dans des sols salés, tout en offrant un bon rendement. Des essais sur le terrain en conditions confinées ont montré que celui-ci avait augmenté les rendements de 14 à 25 % par rapport aux variétés traditionnelles.

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10.6 million acres of illegal farms in Ukraine
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