Biotech seeds and farmers’ seeds in Africa: the diversification route

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The real potentials of biotech

For three decades, controversies have impeded the use of genetic engineering technologies as a means of overcoming food security issues, as championed by their supporters. In fact, the players in these sometimes confused debates are often using different points of reference: politicians, researchers or technologists, farmers, seed companies, agro-food businesses, whistleblowers, the media.

In the face of serious challenges relating to rural development and food security, biotech agriculture is presented by its supporters as one of the solutions, with a clear, twofold objective: increasing the resilience of crops affected by droughts and attacked by pests, and stimulating yields thanks to properties which seeds would not have been able to acquire, or only at a later point, with traditional selection (ISAAA, 2018). How? We must go back to the question: what is a GM plant?

Plant biotechnologies are technologies which cover all in vitro modification of the organs, tissues, cells or DNA of plants, either to control or accelerate their production, or to improve their characteristics at the service of agriculture. GMOs are the product of these biotechnologies, but not all biotech seeds are GMOs. GMOs have, in their genome, one or two additional genes from a different species (most of the time a bacterium). These have been inserted in a laboratory and lend them new properties. The main plants grown (soybeans, maize, cotton, rape, alfalfa, beets) are genetically modified versions, with enhanced positive properties: resistance to parasites, fortified in nutrients, reduced need for fertilisers.

In this way, production is made more efficient for farmers, with many direct benefits: reduced use of insecticides or herbicides, time savings, simplified management of crops. There are significant advantages for consumers too: improved storage (delayed ripening tomatoes), improved nutrition (vitamin A-fortified rice, reduced nitrate levels in lettuce).

A new stage in the transgenic revolution is anticipated with, for example, the sale of drought-resistant varieties of maize, or other seeds which use nitrogen more efficiently, thus reducing greenhouse gas emissions. Additional qualities, such as protein content, may yet be found. The research also focuses on production related to typically African issues, such as developing transgenic cowpea seeds which are resistant to corn borers (insect pests which can destroy up to 80% of a harvest), or cassava seeds genetically modified to be fortified in iron, zinc, proteins and vitamin A, to overcome the main nutritional deficiencies for malnourished populations (25% of children in Africa). Sorghum is also a very important crop in Africa. It is a cereal which is well-adapted to semi-arid tropical regions, thanks to its hardiness and moderate consumption of water. But its yields are threatened by the parasitic plant Striga, which affects 40% of arable savannah land. Researchers combined the use of molecular genetics, biochemistry and agronomy to identify genes which would provide resistance to Striga. These were multiplied in locally-adapted and more modern varieties of sorghum, creating Striga-resistant hybrids adapted to Africa’s different agricultural systems and ecological zones. These new types of sorghum are now grown from Sudan to Zimbabwe.

Because of this potential, the use of transgenic seeds is highly encouraged by international initiatives, such as the New Alliance for Food Security and Nutrition (NAFSN), launched in 2012 by the G8, which predicts a move towards the distribution, adoption and consumption of biofortified crop varieties. Foundations (such as the Bill and Melinda Gates Foundation) or charities which are part-funded by them (Africa Harvest, Africa Bio, Agricultural Technology Foundation, International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications) are lobbying States and funders intensely.

Programme onusien pour évaluer l’impact des technologies sur l’agroalimentaire
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Semences biotech et semences paysannes en Afrique : l’option de la diversification
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Semences biotech et semences paysannes en Afrique : l’option de la diversification

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Les réelles potentialités du biotech

Depuis trois décennies les controverses contrarient la dynamique voulue par leurs partisans en faveur de l’utilisation des technologies du génie génétique pour faire face aux problèmes de sécurité alimentaire. En fait, les différents acteurs de ces débats parfois confus ont souvent des référentiels différents : le politique, le chercheur ou le technologue, l’agriculteur, le semencier, l’entreprise de l’agroalimentaire, le lanceur d’alertes, les médias.

Face aux graves enjeux du développement rural et de la sécurité alimentaire, l’agriculture biotech est présentée par ses partisans comme l’une des solutions, avec un double objectif clair : augmenter la résilience des cultures dans les régions affectées par les sécheresses et agressées par le péril des parasites, et stimuler sensiblement les rendements grâce à des propriétés que les semences n’auraient pas pu acquérir, ou tardivement, avec la sélection traditionnelle (ISAAA, 2018). Comment ? Retour à la question : qu’est-ce qu’une plante GM ?

Les biotechnologies végétales sont des technologies qui recouvrent toutes les interventions in vitro sur les organes, les tissus, les cellules ou l’ADN des végétaux, soit pour mieux maîtriser ou accélérer leur production, soit pour améliorer leurs caractéristiques au service de l’agriculture. Les OGM en sont issus mais toutes les semences biotech ne sont pas OGM. Ceux-ci possèdent dans leur génome un ou deux gènes supplémentaires provenant d’une espèce différente (la plupart du temps une bactérie) qui ont été insérés en laboratoire et qui lui donnent de nouvelles propriétés. Les principales plantes cultivées (soja, maïs, coton, colza, luzerne, betterave) ont des versions génétiquement modifiées, avec des propriétés positives accrues : résistance aux parasites, enrichissement en composants nutritifs, réduction des besoins en fertilisants.

©Jeune Afrique

Pour les agriculteurs, la production est de la sorte rendue plus efficace, avec des avantages directs multiples : baisse de l’utilisation d’insecticides ou d’herbicides, économie de temps de travail, simplification de la gestion des cultures. Pour les consommateurs, les avantages ne sont pas non plus négligeables : amélioration des conditions de conservation (tomate à maturité retardée), composition améliorée (riz enrichi en vitamine A, laitue à teneur réduite en nitrate).

Une nouvelle étape dans la révolution transgénique est attendue avec par exemple la mise sur le marché de variétés de semences de maïs résistantes à la sécheresse ou d’autres semences qui utilisent mieux l’azote, limitant ainsi l’émission de gaz à effet de serre. S’y ajouteraient peut-être des qualités supplémentaires comme la teneur en protéines. La recherche porte aussi sur des productions typiquement africaines, comme avec la semence transgénique de niébé résistante à la pyrale, un insecte ravageur qui peut détruire 80 % d’une récolte ou avec la semence de manioc génétiquement modifiée avec un enrichissement en fer, en zinc, en protéines et en vitamine A permettant de pallier la carence principale des nombreuses populations malnutries (25 % des enfants en Afrique). Le sorgho est également une culture très importante en Afrique, Le sorgho est une céréale bien adaptée aux régions tropicales semi-aride, en raison de sa rusticité et des besoins modérés en eau. Mais son rendement est menacé par la plante parasite Striga qui affecte 40 % de terres de savane arables. Les chercheurs ont combiné l'utilisation de la génétique moléculaire, la biochimie et l'agronomie pour identifier des gènes conférant une résistance au Striga. Ceux-ci ont été multipliés dans des variétés de sorgho localement adaptées et plus modernes, créant des hybrides résistants au Striga adaptés à différents systèmes agricoles et zones écologiques d'Afrique. Ces nouvelles lignées de sorgho sont désormais cultivées du Soudan au Zimbabwe[7].

Sur la base de ces potentialités, le recours aux semences transgéniques est fortement encouragé par des initiatives internationales, comme la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (NASAN), lancée en 2012 par le G8 qui prévoit un engagement en faveur de la distribution, l’adoption et la consommation de variétés agricoles biofortifiées. Des fondations (comme la Fondation Bill et Melina Gates) ou les associations qu’elles financent pour partie (Africa Harvest, Africa Bio, Agricultural Technology Foundation, International Service for the Acquisitation of Agri-biotech Applications) font une intense lobbying auprès des Etats et des bailleurs de fonds.

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