Quand la pluie dicte la croissance

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Le gouvernement marocain a annoncé que l’absence de pluie pourrait remettre en question les 3,2% de croissance annoncés initialement.

Dans son budget prévisionnel, le Haut Commissariat au Plan avait pourtant annoncé un taux de croissance raisonnable qui ne s’appuyait que partiellement sur l’exceptionnelle année 2021.

Devant la sécheresse particulière qui sévit, les éventuelles pluies printanières restent le dernier espoir pour améliorer les indicateurs économiques, même s’ils resteront inférieurs aux attentes

Trois scénarios sont envisageables :

  • Une bonne pluviométrie en mars avec un PIB croissant de 2,6% ;
  • Une sécheresse persistante avec un PIB croissant de 1,4% ;
  • Et enfin, une alternance pluie/sécheresse qui autorise une croissance du PIB jusqu’à 2% maximum.

Les récoltes céréalières ne sont plus la seule référence dans ces estimations, elles n’impactent plus autant la valeur ajoutée agricole. L’élevage, par exemple, pèse 45% du PIB agricole.

Une mauvaise saison agricole impactera aussi le PIB non agricole, notamment l’agroalimentaire, le commerce et le transport, des secteurs directement impactés par la baisse de production agricole.

La sécheresse pourrait donc réduire la croissance globale à 1%, avec les risques de tension économique et sociale que cela implique.

Source : Média 24

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