Viandes et laitages alternatifs ne sont pas la solution pour les pays pauvres

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Les viandes et produits alternatifs, qu’ils soient à base de plantes ou de cellules souches, sont probablement des solutions d’avenir pour la santé des consommateurs occidentaux et pour la planète. Mais il est loin d’être acquis qu’ils conviennent aux paysans des pays pauvres. En effet, dans les pays en développement, le bétail n’est pas une source de viande à consommer, mais une source de revenu, d’alimentation (le lait) et d’aide à la vie quotidienne. Les fermiers pauvres (vivant avec moins de $ 2/jour) n’auraient pas les moyens de se payer ces produits alternatifs à supposer même que les infrastructures routières leur permettent d’y avoir accès. De surcroît, ce n’est pas de surconsommation de viandes et laitages que les populations affamées d’Afrique et d’Asie souffrent mais de déficiences alimentaires dues, justement, à la sous-consommation de ces produits. Pourtant, les besoins de ces populations ne seraient pas si difficiles à satisfaire. Selon la FAO, l’équivalent d’un œuf et demi, soit 20 grammes de protéines, suffirait à pallier leurs déficiences en viande et en lait. La solution consisterait plus tôt à aider les petits fermiers d’Afrique et d’Asie à adopter des pratiques d’élevage économiques et durables.

Source : ft.com 

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